CD Loops - Dossier de presse

       

puce « Philippe Hurel est l’un des compositeurs les plus enthousiasmants de sa génération. (…) L’une des grandes forces de sa musique est son irrépressible vitalité rythmique : une sorte de quintessence du swing. Avec son alternance de pièces ludiques, le programme de ce disque en est un exemple, renforcé par la focalisation sur trois instruments : flûte, vibraphone et piano. Le jeu commande donc ces trois Loops : il s’agit donc de faire insensiblement de glisser une boucle sonore pour qu’en une métaphore du labyrinthe, elle retrouve son point initial.À l’opposé, une ritualité, non de processus, mais de sentiments, hante les deux pièces vocatives, Ritornello in memoriam Luciano Berio et Tombeau in memoriam Gérard Grisey, où se déploie une sculpture du temps global, lui-même procédant d’un enchevêtrement de temporalités plus locales. Ces magnifiques pièces trouvent ici des interprètes précis, attentifs et passionnés. »
  ⇒ Frank Langlois - Le Monde de la musique juillet-août 2006

puce « Philippe Hurel a beaucoup à dire avec la flûte et beaucoup à faire avec les boucles (Loops) Il a raison, ce compositeurs sanguin et coloré, fragile et gouailleur. La flûte et les boucles peuvent beaucoup. Peut-être la plus réussie de toutes ces œuvres tournantes, tournoyantes et itératives, est « Loops III » pour deux flûtes, magistralement joué, où les deux instruments s’entortillent à toute vitesse, sans qu’aucun puisse être le support de l’autre, comme un chèvrefeuille qui se ferait le tuteur de soi-même . Musique d’une santé incroyable, solide, épanouie, viscérale et sauvage. »
  ⇒ Jacques Drillon  « les choix de l’Obs » - Nouvel Observateur septembre 2006

puce Derrière la volubilité instinctive se cache une poésie de la pudeur qui vaut à ce CD, y compris dans les hommages à Berio et Grisey, d’apparaître comme un authentique portrait de Philippe Hurel.»
  ⇒ Pierre Gervasoni  - Le Monde 11 juillet 2006

puce « Ce nouvel enregistrement vient confirmer le portrait de Philippe Hurel, musicien du trait, de la rapidité, du brillant dans la lignée de Ravel, de Boulez. Musique objective, sans vaine recherche de profondeur, légère sans être superficielle. La luminosité du piano, de la flûte et du vibraphone est ici essentiellement mise à contribution. Nulle trace de tonalité, .naturellement, mais des échelles de hauteurs favorables à la plénitude sonore à ce point que, la densité rythmique aidant, on a souvent l’impression que les instruments sont dédoublés. (…) Comme Liszt et Debussy s’étaient servi des séquences répétées pour faire emprunter au discours des chemins nouveaux, Hurel se sert des boucles (Loops) répétitions/variations d’une cellule qui lui permettent d’avancer et aident l’auditeur à suivre. Il a soin également des périodicités  de la pulsation rythmique. Ainsi, dans Ritornello, la force du rythme, l’écriture en étagères, les effets de brouillage acoustique entre le piano et la flûte soutiennent et relancent l’intérêt. (…) Loops III, pour deux flûtes, est aussi une performance d’écriture, feu d’artifice qui doit assurer un franc succès à ses interprètes (…) Les interprètes, techniquement parfaits, mettent de la chaleur dans leur jeu.»
  ⇒ Gérard Condé - Diapason septembre 2006

puce Les deux types de pièces qui coexistent dans Loops, deux tombeaux et trois pièces plutôt « ludiques », Philippe Hurel (né en 1955) ne les pense pas complètement antithétiques ; du moins ont-elles en commun le motif de la boucle (« loop »), ainsi  que la flûte (celles de Juliette Hurel, d’Anne Cécile Cuniot, de Sophie Dardeau), le piano (Jean-Marie Cottet), le vibraphone et les percussions (Jean Geoffroy). Aux pièces de pure virtuosité (Loops I pour flûte seule, Loops II pour vibraphone,  Loops III pour deux flûtes), morceaux des plus séduisants où l’on retrouve toute la faconde rythmique de Hurel, on peut préférer Ritornello in memoriam Luciano Berio, hommage au grand compositeur récemment disparu : Hurel n’y emprunte pas le vocabulaire de Berio ; il fait proliférer trois sons descendants qui constituent une sorte de refrain alternant avec des moments méditatifs qui semblent accueillir la défaite du temps humain. Impression qu’on retrouve dans Tombeau in memoriam Gérard Grisey, pièce saisissante par les rapports ritualisés de violence et de méditation entre le piano et la percussion, où l’on croit entendre l’esprit du compositeur trop tôt disparu.»
  ⇒ Richard Millet - Vient de paraître

puce …Ce programme propose judicieusement deux œuvres in memoriam Luciano Berio et Gérard Grisey et trois Loops (faisant appel aux motifs « bouclés »), respectivement pour une flûte (Anne-Cécile Cuniot), vibraphone, deux flûtes (Juliette Hurel, Sophie Dardeau) nécessitant une grande virtuosité et une grande justesse Une attaque très précise pour le piano percutant (Jean-Marie Cottet) associé à la percussion (Jean Geoffroy). Réussite du genre.
  ⇒ Edith Weber - L’Éducation musicale

puce “Loops” présente ici deux types de pièces où se mêlent rythmique et vitalité, traits essentiels du compositeur Philippe Hurel. Seul point commun : leur construction en boucles (loops). On remarquera la pièce “Loops III”, pour deux flûtes dans laquelle les deux instruments s’entortillent à toute vitesse, sans que jamais l’un ne surpasse l’autre, donnant ainsi l’impression d’une ascension vertigineuse et infinie, interprétée par Juliette Hurel et Sophie Dardeau avec une virtuosité époustouflante. Une pure merveille à découvrir…
  ⇒ Pôle Art, Cinéma, Musique - Coup de cœur de la médiathèque de Calais

 

© 2007-2010 - Philippe Hurel et Gilles Pouëssel